Tendances des recherches actuelles

      Les accidents domestiques : tous concernés

      Les accidents domestiques sont responsables de 12 000 décès par an, soit 4 fois plus que les accidents de la route ! Leurs noms de code sont : chutes, brûlures, incendies, intoxications… Ces tueurs silencieux nous ciblent tous. Est-ce une fatalité ou pouvons-nous dire stop ?

      Pour se donner les moyens d’agir, essayons de comprendre

      Accident domestique : la définition

      Les statistiques classent les accidents par types : circulation, travail, vie courante. Les accidents de la vie courante (AcVC) sont ensuite répertoriés en sous-groupes en fonction de l'activité, du lieu où ils se produisent

      • les accidents domestiques : à la maison ou dans ses abords immédiats : jardin, cour, garage et autres dépendances, 
      • les accidents à l'extérieur : dans un magasin, sur un trottoir, à proximité du domicile, etc. 
      • les accidents scolaires, incluent les accidents lors du trajet, durant les heures d'éducation physique et dans les locaux scolaires,
      • les accidents de sport,
      • les accidents de vacances et de loisirs.

      Quelques chiffres pour nous motiver à agir :

      • Les accidents de la vie courante sont à l’origine de 5 millions de recours aux urgences, plusieurs centaines de milliers d’hospitalisations, et plus de 20 000 décès en France chaque année.
      • 60% des accidents de la vie courante sont des accidents domestiques,
      • La moitié des accidents chez les plus de 65 ans sont des chutes, voire même 80% chez les plus de 75 ans.
      • Ces chutes provoquent 50 000 fractures du col du fémur,
      • Outre les marques physiques, les chutes laissent des traces psychologiques, une peur nommée syndrome post-chute. Ce mécanisme est à l’origine d’un repli sur soi, d’une perte d’autonomie, d’un isolement social, d’une surmortalité dans l’année suivante.
      • Le jardin et le bricolage génèrent 300 000 passages aux urgences chaque année et parfois des séquelles très lourdes, tous âges confondus.

      Pourtant le domicile n’est pas considéré comme un lieu dangereux pour nombre d’entre nous ! Est-ce la force de l’habitude qui nous fait prendre des risques inutiles… Qui n’est jamais monté sur une chaise pour attraper un objet, alors que l’escabeau était à portée de main ?

      Agissons

      Sécuriser son lieu de vie, éviter de se mettre en danger :

      Tout naturellement lors de l’arrivée des enfants, on modifie l’environnement de la maison pour limiter les dangers (caches prises, coins protecteurs, fermeture des placards contenant les médicaments et les produits d’entretien, retrait des plantes toxiques…) puis on relâche notre attention s’estimant certainement moins vulnérables…

      Toutefois, on sait que les capacités physiques tendent à diminuer en avançant dans l’âge, surtout quand on délaisse les activités physiques. Est–on sûr que notre le lieu de vie est toujours adapté ? Repenser l’environnement en fonction des besoins et des capacités, prendre un peu de temps pour regarder et se poser des questions, identifier les dangers potentiels, cela peut avoir du sens finalement.

      Repérer les risques principaux et les écarter par des solutions simples à mettre en œuvre :

      Les chutes

      La prévention des chutes, et si on en parlait ?

      Les brûlures

      Les intoxications, les inhalations et suffocations

      Les blessures

      Ressources pour aller plus loin dans les conseils

      • pour-les-personnes-agees.gouv.fr : Portail national d’information pour l’autonomie des personnes âgées et l’accompagnement de leurs proches.
      • pourbienveillir.fr, BIEN chez soi : Portail géré par les Caisses de Retraites et Santé Publique France. Il propose des informations et des conseils sur tous les thèmes de la vie.

      Adapter ou changer de logement : les aides techniques et financières possibles

      Les accidents domestiques ne doivent plus être une fatalité. Tout comme l’avancée en âge, ils réduisent parfois notre autonomie. Alors anticipons ! Si vous envisager des travaux, un déménagement, un achat, pensez à l’ergonomie de votre lieu de vie. Que vous soyez propriétaire ou locataire, voici quelques professionnels ou dispositifs à consulter avant d’entreprendre des changements :

      Les caisses de retraite

      Elles peuvent intervenir dans l’amélioration du logement. Différentes interventions sont possibles et toutes les caisses de retraites sont concernées : l'assurance retraite, la msa , Sécu-indépendants

      • conseil en aménagement du logement,
      • financement de travaux d’isolation thermique,
      • financement d’aides techniques : barres d’appui, marches antidérapantes…,
      • financement de travaux d’adaptation,
      • accord de prêts.

      A partir de 75 ans, si vous percevez une retraite complémentaire AGIRC ou ARRCO

      Vous pouvez contacter le 0 810 360 560 - Pour bénéficier du diagnostic BIEN CHEZ MOI. Un ergothérapeute* prendra rendez-vous avec vous, chez vous. Votre participation ne sera que de 15 € 

      * Un ergothérapeute, évalue les capacités de la personne, étudie son environnement et ses habitudes de vie afin de lui proposer des solutions qui lui permettront de conserver son autonomie. Il ou elle peut également être votre conseiller pour trouver les aides techniques vous correspondant, vous faire essayer le matériel proposé et, même dans certains cas, être votre assistant dans la recherche d’aides financières.

      En savoir plus sur l'ergothérapeute

      Les CICAT : Centre d’Information et de Conseil en Aides Techniques

      Vous pouvez trouver des informations et être conseillé sur les aides techniques dans un CICAT Le plus proche se trouve à Blois : 32- 34 avenue du Maréchal MAUNOURY – 02.45.50.55.25. visites guidées et gratuites.

      Les bailleurs sociaux

      Ils ont une mission d’adaptation des logements au vieillissement de la société et aux situations de handicap. Vous pouvez contacter votre bailleur et envisager avec lui une adaptation ou un déménagement pour une meilleure autonomie. Adressez-vous au conseiller clientèle.

      L’ANAH

      L'Agence Nationale de l’Habitat peut proposer des subventions financières pour l’adaptation du logement et pour d’autres aménagements de confort, sous certaines conditions. Evaluer votre éligibilitéCoordonnées pour l’ANAH à Orléans :
      131 faubourg Bannier,
      Téléphone 02.38.52.47.75 Sur rendez-vous, des conseillers peuvent vous aider à mieux comprendre vos droits potentiels.

      SOLIHA

      Réseau associatif national du secteur de l’amélioration de l’habitat a pour objectif de favoriser le maintien et l’accès dans l’habitat des personnes défavorisées, fragiles et vulnérables. Le réseau propose un accompagnement dans l’adaptation du logement. Un technicien et un ergonome peuvent venir chez vous pour évaluer vos besoins et proposer des solutions. De plus, une aide vous est proposée pour remplir les dossiers d’éventuelles subventions.

      L’APA

      Allocation Personnalisée d’Autonomie gérée par le département. Cette allocation est relative à votre degré d’autonomie. Sur demande, une évaluation de votre autonomie sera faite à votre domicile. L’APA peut maintenant financer du matériel adapté dans le cadre du plan d’aide personnalisé établit.

      CREDITS IMPOTS

      Si vous êtes fiscalement domicilié en France, vous pouvez bénéficier, sous conditions de handicap ou de perte d’autonomie, d'un crédit d'impôt pour certaines dépenses d'équipement, réalisées dans votre habitation principale. Il s'agit d'équipement spécifique pour personnes âgées ou personne en situation de handicap.

      Service des aînés

      Adresse :
      Centre communal d'action sociale 69 rue Bannier
      45000 Orléans
      France
      Horaire :

      du lundi au jeudi de 8h30 à 17h30 et le vendredi de 8h30 à 17h

      Des adresses à Orléans