Riche de 20 000 habitants, « Saint-Marceau a la taille d’une ville moyenne », souligne Serge Grouard, maire d’Orléans, en ouvrant l’assemblée générale, ce mercredi 11 juin. Sauf que c’est un quartier, à l’organisation semblable à celle de tous les autres secteurs d’Orléans, et « dans laquelle je veux souligner la forte implication de Virginie Marchand (adjointe au maire en charge du secteur) et des services » pour répondre aux attentes. En chiffres : 643 interventions courantes en 2024 et plus de 500 courriers transmis « qui montrent le rythme et l’intensité du travail réalisé à Saint-Marceau », observe le Maire.
La qualité de vie demeure une priorité de la Ville. Ainsi, 300 000 euros sont venus s’ajouter, en 2024, au budget dédié à l’entretien courant, et 75 000 euros, aux « petits » travaux d’espace public. Des requalifications marquantes ont bénéficié aux rues de Vaucouleurs, de la Fontaine ou encore au rond-point Candolle ; elles se poursuivent dans la rue Tudelle et bientôt, sur la place de la Bascule. En matière d’urbanisme, « Saint-Marceau est un très beau quartier dans lequel les projets se mènent mais de manière raisonnable, signale Serge Grouard. Toutes les opérations font l’objet d’une concertation, et certaines ont pu être revues à la baisse, suite à vos remarques, ou arrêtées car elles ne s’inséraient pas dans leur environnement. »
A propos de la propreté et la gestion des déchets, « nous sommes arc-boutés sur ces sujets, souligne le Maire. Nous avons un vrai sujet concernant les dépôts sauvages », pour lequel la Ville va tester un dispositif intelligent et mobile qui permettra d’identifier et de sanctionner les récalcitrants. Une brigade mobile va, par ailleurs, être déployée, chargée notamment de gérer ce dispositif.
Autre préoccupation qui va amener une réponse ferme : la sécurité routière. Serge Grouard a signalé la mise en œuvre d’un plan d’actions ambitieux, porté avec la Préfète du Loiret et la Procureure de la République. Il comportera un volet répressif, « pour sanctionner les actes fous qui ont provoqué des accidents graves sur notre territoire ; de la prévention, notamment auprès des jeunes, car là aussi, on déplore des accidents graves ; et des aménagements, aux endroits identifiés comme accidentogènes. »