En attendant la phase de travaux
En fin d’année, la roseraie Jean-Dupont entamera une nouvelle ère avec sa restauration complète. Objectifs : mettre en valeur la collection de roses anciennes, créer un aménagement de jardin paysager à « l’anglaise » et instaurer une gestion durable de la roseraie. En attendant la phase de travaux (prévue de décembre 2025 à fin 2026-début 2027), la roseraie va passer entre les mains expertes des archéologues du Service d'archéologie de la ville d’Orléans. Et ce, dès ce mois de mars.
« Le diagnostic durera environ une semaine, souligne Clément Alix, archéologue, référent architecture pour les périodes médiévale et moderne. Le lieu a déjà fait l’objet de fouilles en 1995 au moment de sa création, fouilles au cours desquelles l’Inrap avait découvert des sépultures du 12e siècle en lien avec l’ancienne église de Saint-Marceau. Il est donc fort possible que nous trouvions de nouveau des éléments de ce type. Par ailleurs, toujours dans la roseraie, nous allons creuser au pied des murs de l’ancienne église, datés des 15e-16e siècles, afin de savoir s’ils reposent sur des fondations encore plus anciennes. »
Sur le terrain, des fosses d’environ deux mètres de profondeur vont permettre de procéder au diagnostic et aux différents sondages, pour une estimation du « potentiel » archéologique du site. « Nous étudierons les relevés et matériels recueillis pour un envoi à la Drac, qui décidera de la suite à donner à l’opération – soit le lancement d’un programme de fouilles plus approfondi, soit l’arrêt en l’état. » Pour rappel, en 2017, des sépultures (datées du 15e au 18e siècles) avaient été mises au jour, sur le parvis de l’église Saint-Marceau. À l’été 2023, ce fut également le cas pour la voie galloromaine et médiévale, à l’emplacement de la rue Saint-Marceau, ainsi que des sépultures, à l’ouest de l’église.