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      Fêtes de Jeanne d'Arc

      le 09/05/2025

      8 mai : cœur à cœur avec Jeanne

      Ressentez-vous sa présence ? Entendez-vous sa voix ? Son souffle vital et doux sur la ville d’Orléans qui l’aime tant et qui la célèbre avec ferveur depuis 596 ans ? Les hommages rendus le 8 mai ont été à la mesure de cet amour indéfectible pour Jeanne d’Arc. Retour en images.

      C’est un rendez-vous immuable mais qui, chaque année, depuis près de 600 ans, insuffle à Orléans cette énergie bienfaitrice. Un cœur à cœur avec Jeanne d’Arc, qui traverse toutes les générations. Le 8 mai, Orléans fête sa Libératrice, jeune bergère venue de Lorraine. Un hommage tridimensionnel, civil, militaire et religieux, marqué par la ferveur et cet amour indéfectible pour Jeanne. « Chaque fois que je prends place à cette tribune, je ressens sa présence, je l’entends, décrit Serge Grouard, maire d’Orléans. Elle est là, vigilante et infatigable, comme au premier jour de la Délivrance. Guerrière aux aguets, femme du peuple protégeant ses enfants, sainte martyr guidée par un soleil intérieur, elle a uni son destin au nôtre. Pour toujours. » Et s’adressant aux visiteurs d’un jour, eux aussi très nombreux ce 8 mai, dans la capitale régionale : « Je voudrais que tu ressentes au plus profond de toi la beauté de cette alchimie unique entre une ville, Orléans, et son héroïne, Jeanne d’Arc. Alors, ferme les yeux, juste un instant, écoute et regarde avec le cœur. »

      Touché lui aussi par la ferveur qui gagne Orléans lors des Fêtes, Nelson Monfort, invité d’honneur, a souligné la détermination et le courage de Jeanne d’Arc, « cette jeune fille de 17 ans, partie de rien, preuve vivante que rien, absolument rien, n’est impossible. » « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans, clamait Arthur Rimbaud, dans l’un de ses plus beaux poèmes. C’est à cet âge que Jeanne, la bergère de Domrémy, ayant entendu les voix du ciel, décide de prendre les armes pour bouter les Anglo-Bourguignons hors de France et faire sacrer à Reims le futur Charles VII. » Muée par la foi, Jeanne « canonisée puis béatifiée au début du 20e siècle, est LA véritable sainte de l’histoire de France. » Et Nelson Monfort, rappelant ce vibrant hommage dans les mots de l’Orléanais Charles Péguy : « Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’Espérance. Et je n’en reviens pas. L’Espérance est une toute petite fille de rien du tout. » Jeanne d’Arc, sans titre ni couronne, mais dont l’accomplissement fut immense.